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La politique étrangère américaine en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie Centrale, depuis l’élection de Joe Biden : entre provocations militaires, retraits anticipés de troupes et atermoiements

 

 

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La politique étrangère américaine en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie Centrale, depuis l’élection de Joe Biden : entre provocations militaires, retraits anticipés de troupes et atermoiements

 

Par

Jean-Baptiste HUBERT,

Spécialiste en intelligence économique et des questions de sécurité et de défense,

Membre du comité « Sécurité Intérieure » de l’Aqui-IHEDN.

 

Depuis l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021, force est de constater que la politique étrangère américaine, plus particulièrement en Europe de l’Est, est radicalement différente de celle de son prédécesseur, Donald Trump. Elle était marquée par un retour à l’isolationnisme  comme le souligne l’annonce du retrait des forces américaines en Afghanistan, entamée sous le mandat de Donald Trump ([1]) et qui a été effective le 31 août 2021. Le positionnement du nouveau secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, semble renouer avec la politique du « Big Stick » et le maintien de l’impérialisme américain,  alors que l’hyperpuissance américaine semble de plus en plus concurrencé par la Russie et surtout la Chine, devenue en 2021, la première puissance économique mondiale([2]). En effet, dès le mois de février, Joe Biden et l’administration américaine ont décidé d’une démonstration de force vis-à-vis de la  Russie, toujours perçue par Washington comme une menace potentielle en Europe. Cette dernière a pris la forme d’un déploiement de deux frégates américaines de la 6ème flotte en Mer Noire, notamment la frégate USS Donald Cook qui y est entrée le 23 janvier 2021. Cela a déclenché la mise en alerte de bâtiments de la Flotte russe en Mer Noire, notamment la frégate Amiral Makarov qui a participé quelques jours plus tard à un exercice de destruction de navire  ([3]), afin de surveiller les agissements de ces navires et de « déranger » leur navigation, selon les déclarations de l’ancien amiral Viktor Kravtchenko ([4]) et de répondre à la démonstration de force américaine, visant à légitimer un président qui, à peine élu, est déjà contesté suite à des rumeurs de fraude.

Rappelons que les deux frégates américaines sont librement entrées dans les eaux territoriales de la Fédération de Russie, en vertu du mécanisme dit du « droit de passage inoffensif », en application des dispositions de la Convention de l’ONU sur le droit de la Mer de Montego Bay([5]).

Depuis, les incidents se sont multipliés, en particulier le 23 juin 2021, lorsque le destroyer britannique HMS Defender, en marge de l’exercice naval de l’OTAN Sea Breeze, commencé  le 21 juin 2021([6]), a décidé de violer la limite des eaux territoriales russes. Devant son refus d’obtempérer il a essuyé des tirs de semonce de la part de la flotte russe de la Mer Noire.

Notons que ce dernier incident, en marge d’un exercice militaire majeur, relève de la provocation pure et simple dans le but d’en exploiter toutes les conséquences politiques qui en découlent, comme semble le souligner la décision du premier ministre britannique Boris Johnson qui aurait autorisé ce navire à violer les eaux au large de la Crimée, considérées comme des eaux territoriales russes, depuis le rattachement de la péninsule à la Russie en 2014. En effet, des documents britanniques secrets publiés par la BBC semblent appuyer la thèse de la provocation sur fond de non reconnaissance du rattachement de la Crimée, alors qu’au titre de la résolution 1244 de l’ONU([7]), le fait qu’une population dont la langue est majoritaire sur un territoire donné et que celle-ci approuve le rattachement de son territoire à un autre état est licite ([8]). 

Parallèlement à ces incidents maritimes, suite à l’adoption par l’Ukraine d’un décret qui désigne la Crimée comme territoire temporairement occupé, il y a eu une reprise des combats dans le Donbass depuis mars 2021 avec une intensification des tirs d’artillerie entre les unités de l’armée ukrainienne et les forces des républiques de la Novorossiya([9] ). La Russie a jugé nécessaire de mobiliser ses unités militaires, sous la forme d’un exercice militaire préparatoire prévu depuis longtemps, tant pour préparer les unités des districts militaires Ouest et Sud, qui seront impliqués dans  l’exercice militaire majeur Zapad, prévu pour septembre 2021, que pour faire une démonstration de force propre à ramener certains dirigeants ukrainiens  à plus de modération. Citons Dimitri Kortchinksi, ancien chef de l’organisation terroriste UNA-UNSO. Il est connu pour ses déclarations incendiaires vis-à-vis des républiques populaires ([10]), ayant déclaré en janvier 2021 que l’armée ukrainienne était démoralisée et n’était pas prête pour mener une offensive, en dépit des annonces d’offensive mis en avant à cette date ([11]). Parallèlement à ces déclarations, la porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères russe, Maria Zakharova,  a réaffirmé  que les exercices militaires menés par la Russie en mer Noire étaient «  parfaitement légitimes » ([12]). La situation s’est encore tendue au mois de juin, suite au brusque changement de position  du Président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a proposé un projet de loi sur les peuples autochtones qui , de fait, prive la reconnaissance d’une langue et d’une culture spécifiques à plusieurs peuples autochtones dont les Russes ([13]), adoptant ainsi la position de l’ancien gouvernement en particulier MM. Iatseniouk et Avakov,  alors qu’il s’était prononcé pour une reconnaissance de la langue russe comme langue régionale ([14]).

La situation ukrainienne s’explique par la très forte influence politique, économique et militaire qu’exerce les Etats-Unis en Ukraine par le biais de:  

-L’importante contribution financière et militaire américaine au régime de Kiev depuis 2014 qu’a renouvelé Joe Biden, en versant une nouvelle enveloppe à hauteur de 125 millions de dollars dans cadre de l’USAI (Ukraine Security Assistance Initiative) qui doit servir à aider l’Ukraine à acquérir des patrouilleurs armés Mark VI pour reconstituer la flotte ukrainienne, des radars de contre-batterie et des systèmes de commandement C3I/C4ISTAR. Ce programme représente en 2021, selon le Pentagone, une somme de 250 millions de dollars. Rappelons que depuis 2014, l’aide apportée par les Etats-Unis à l’Ukraine représente plus de 2 milliards de dollars ([15]) ;

- Un soutien diplomatique particulièrement fort à ce même régime comme l’ont montré l’implication personnelle de feu John McCain et de Victoria Nuland en 2014 en Ukraine, connue pour son fameux «  Fuck The EU » qui souligne le point de vue des Américains sur l’Union Européenne, perçue comme un vassal de leurs intérêts, particulièrement en Ukraine ([16]) ;

- l’implication personnelle du nouveau président américain dans l’affaire Burisma, du nom de la principale compagnie pétro-gazière ukrainienne, où son fils  Hunter Biden, siégeait au conseil d’administration et a usé de sa position pour mettre en place un système de corruption et de  rétro-commissions visant à financer la campagne de son père, à tel point que Joe Biden a fait pression sur le président Zelenski pour faire muter le procureur général de l’époque ([17]).

Cependant, la position américaine sur l’Ukraine semble évoluer depuis le sommet de Genève du 16 juin 2021, puisque Joe Biden s’est dit favorable aux accords de Minsk, contrevenant aux intérêts du régime kiévien. En effet, ces accords consacrent la cessation des hostilités et l’autonomie des républiques de Donetsk et de Lougansk, comme voie de résolution du conflit ukrainien. Les autres sujets évoqués au cours  du sommet ont été :

-la parité stratégique et l’intention des Etats-Unis de revenir sur le retrait américain du traité INF (Intermediate Nuclear Forces), réalisé durant la présidence Trump. Or, les Etats-Unis sont en retard sur le développement de contre-mesures face aux nouvelles armes hypersoniques russes, comme le missile Kinjal et le planeur hypersonique Avanguard ;

-l’Arctique et la montée en puissance des moyens russes dans cette zone de plus en plus stratégique tant au niveau militaire qu’au niveau économique avec le développement de la Route Maritime Nord ;

Parallèlement à l’Ukraine, le retrait des forces américaines en Irak, le maintien du régime de Bachar al Assad et le déclenchement du second conflit du Haut-Karabakh confirment le reflux de la puissance américaine au Moyen-Orient et l’émergence de nouvelles puissances régionales. Citons l’Iran qui a réussi à reconstituer sa zone d’influence au sein des pays du « croissant chiite » ( Nord de l’Irak, sud Liban, Syrie, Azerbaïdjan)  , s’en servant comme une zone tampon contre les menées américaines. Ce renversement stratégique a été favorisé par la mise en place d’unités paramilitaires sur une base religieuse, formées par des officiers issus de la force Al Qods des pasdarans([18]), tant en Syrie avec la branche militaire du Hezbollah qu’en Irak avec les Hachd al Chaabi ( unités de mobilisation populaire). Ces deux formations , auréolées de la victoire contre Daech, servent également de relais d’influence à Téhéran en s’inscrivant durablement dans le jeu politique local.

Il faut noter également  la montée en puissance de la Turquie dans la région qui, par son aventurisme militaire en Libye et dernièrement au Haut-Karabakh, représente à la fois le plus inquiétant, et paradoxalement le  meilleur allié des Américains. La rencontre Erdogan-Biden en marge du sommet de l’OTAN en juin 2021 s’est soldée par une déclaration commune des deux présidents saluant « un entretien productif et sincère ». Ils ont souligné qu’ « aucun problème dans les relations entre la Turquie et les Etats-Unis n’était insurmontable » ( reconnaissance du génocide arménien par Biden, refus d’extrader Fethullah Gülen, achat par la Turquie de missiles antiaériens russes longue portée S-400, retrait de la Turquie du programme F-35, tensions gréco-turques en Méditerranée Orientale…) et ont confirmé le maintien de la Turquie au sein de l’OTAN.

Néanmoins, il apparaît que la Turquie d’Erdogan cherche à retrouver des marges de manœuvres vis-à-vis des Américains et à s’affirmer comme la nouvelle puissance dominante moyen-orientale, renouant avec la politique de la bascule ottomane, comme le confirme l’achat d’un deuxième lot de missiles antiaériens russes S-400([19]), mais également la construction commune d’avions de combat et de sous-marins avec la Russie, en marge de la venue d’Erdogan à Sotchi le 29 septembre 2021 ([20]). Cependant, les dernières propositions turques d’assurer la sécurisation de l’aéroport de Kaboul,  suite à la conquête de Kaboul par les Talibans le 15 août 2021 ([21]), soulignent une volonté de part et d’autre de maintenir des relations diplomatiques et stratégiques bénéfiques aux deux pays. Ainsi, les Américains s’appuient sur la Turquie et l’OTAN pour maintenir leur influence au Moyen-Orient, tandis que la Turquie y trouverait un moyen de garantir ses avancées diplomatiques, géostratégiques et économiques, voire de développer son influence dans la région, puisque Erdogan ambitionne depuis plusieurs années de reconstituer la puissance ottomane.

En Asie Centrale et plus particulièrement dans la zone Afghanistan-Pakistan, l’annonce de la conquête de Kaboul par les Talibans le 15 août 2021, parallèlement au retrait des troupes américaines, démontre le recul de l’influence de la puissance américaine et un revirement de la stratégie américaine au niveau mondial. En effet, le contrôle de l’Asie Centrale est vu, dans la pensée géostratégique anglo-saxonne([22]), comme l’axe du monde car, contrôler cette région revient à prendre à revers tous les grands empires mondiaux. De plus, au niveau régional, le retour des Talibans va créer trois bouleversements majeurs :

-il existe un risque réel de guerre civile en Afghanistan puisque plusieurs ethnies et minorités religieuses n’ont pas oublié les exactions des Talibans lors de la dernière guerre civile (1992-1996). Rappelons les massacres des Hazaras chiites et des Tadjiks qui ont formé le gros des effectifs de l’Alliance du Nord du commandant Ahmad Chah Massoud. Le fils d’Ahmad Chah Massoud, Ahmad Massoud, dirigeant du Front National de la Résistance affronte d’ailleurs les Talibans dans la vallée du Panshir depuis le 15 août dernier. Notons également que les Talibans affrontent militairement depuis 3 ans les effectifs de la wilayat al Khorassan de Daech qui s’est particulièrement renforcée depuis la chute de Raqqa et le repli de la plupart des combattants étrangers dans les régions afghanes occupées par Daech.

-La reconquête de l’Afghanistan par les Talibans va exacerber les tensions en Asie Centrale avec une recrudescence des actes terroristes dans toute la région. En effet, les Talibans ont soutenu durant ces vingt dernières années, des groupes terroristes islamistes locaux, comme le Mouvement Islamique d’Ouzbékistan (MIO). Deux pays risquent particulièrement d’être impactés par cette situation notamment :

+Le Tadjikistan, pays durablement marqué dans les années 90 par une rébellion islamiste et soutenu militairement par Moscou qui y possède sa seule base militaire permanente à l’étranger. Cette rébellion, affiliée au MIO, est présente dans toute la région frontalière avec l’Afghanistan, le Gorno-Badakhchan, où elle a reçu en 2015 le renfort du chef des unités spéciales tadjiks passé dans la rébellion ([23]).

+L’Ouzbékistan a été également particulièrement impacté par l’islamisme,  notamment dans la vallée de Ferghana qui reste un foyer de rébellion islamiste depuis l’insurrection d’Andijian en 2005, à l’origine du durcissement du régime ouzbek.

-De fait, la probable déstabilisation de la région va conduire les puissances régionales notamment la Russie et la Chine à intervenir, par le biais de l’OTSC et de la Structure antiterroriste régionale de l’Organisation de coopération de Shanghaï. D’ailleurs, la 201ème division de fusiliers motorisés russe a procédé à des manœuvres communes avec des unités tadjikes, afin de mobiliser en force en cas d’actions terroristes dans ce pays([24]).

Ainsi, les différents replis militaires américains, effectués sans avoir subi de défaite militaire majeure, pourraient s’expliquer par la volonté des Américains de maintenir leur influence au niveau mondial en usant de moyens indirects, notamment de factions contrôlées en sous- main et le maintien de conflits régionaux, comme le conflit afghan. Ils pourraient soit justifier et légitimer leur intervention, soit contraindre une puissance régionale, comme la Russie ou la Chine, à intervenir, escomptant qu’une de ces puissances déploie massivement ses forces armées, voire s’y enlise dans un conflit interminable, plutôt qu’intervenir de manière directe, car vu comme étant de plus en plus coûteux tant au niveau financier, humain que politique par les autorités américaines, de plus en plus conscientes du déclassement durable de la puissance américaine au niveau mondial.



[1]  PAKZAD Karim, « Le retrait d’Afghanistan : vingt ans de guerre pour rien ? » IRIS France, 12/07/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur :https://www.iris-france.org/159073-le-retrait-dafghanistan-vingt-ans-de-guerre-pour-rien/ 
 
[2] COUDURIER Pierre « La Chine avance vers le titre de première puissance économique », Marianne, 02/01/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://www.marianne.net/monde/asie/la-chine-avance-vers-le-titre-de-premiere-puissance-economique
 
[3]«La Russie doit suivre de près les navires de guerre américains en Mer Noire » Sputnik News,02/02/2021 consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20210202/la-russie-doit-suivre-de-pres-les-navires-de-guerre-americains-en-mer-noire-estime-un-ancien-amiral-1045165915.html
[4] ibid
 
[5] « Mer d'Azov: que dit le droit maritime? » Le Vif, 29/11/2018, consulté le03/10/2021, disponible sur: https://www.levif.be/actualite/international/mer-d-azov-que-dit-le-droit-maritime/article-normal-1060705.html?cookie_check=1630016279
 
[6] « Boris Johnson aurait directement autorisé le HMS Defender à violer les eaux territoriales russes », Sputnik News ,25/06/2021 consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20210625/boris-johnson aurait-directement-autorise-le-hms-defender-a-violer-les-eaux-territoriales-russes-1045786509.html
 
« U.S. Sixth Fleet announces Sea Breeze 2021 participation », America’s Navy, 21/06/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://www.navy.mil/Press-Office/News-Stories/Article/2664699/us-sixth-fleet-announces-sea-breeze-2021-participation/
 
 « La BBC dévoile des documents classifiés britanniques sur le passage du HMS Defender, près de la Crimée, SputnikNews,27/06/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20210627/la-bbc-devoile-des-documents-classifies-britanniques-sur-le-passage-du-hms-defender-pres-de-la-1045796160.html
 
[7] « Résolution 1244 de l’ONU sur l’autonomie du Kosovo », site de l’Organisation des Nations Unies, 10/06/1999, consulté le 03/10/2021 : https://undocs.org/fr/S/RES/1244(1999) 
[8] ibid
 
[9] « Ukraine : Violations du cessez-le-feu », RAIDS N°419, juin 2021, p.56
 

[10]«Ultranationalistes ukrainiens: des camps de concentration pour le Donbass », Sputnik News,18/06/2015, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20150618/1016603333.html

 

[11] MOREAU Xavier, « Bulletin N°8. Moscou, Armée ukrainienne, GOULAG numérique, COVID en Suède » , Stratpol,14/01/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://youtu.be/Z9NF-KkVgJQ 
 
[12] « Moscou a «le droit d'organiser les mêmes exercices militaires que tout autre pays», selon Zakharova, RT France, 25/04/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur :https://francais.rt.com/international/86004-russie-a-droit-organiser-memes-exercices-que-tout-autre-pays « Russie: Ils arrivent», RAIDS N°419, juin 2021, p.53. 
 

[13] « Via leur loi sur les peuples autochtones, les autorités ukrainiennes veulent torpiller la Russie », », Sputnik News, 12/06/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20210612/via-leur-loi-sur-les-peuples-autochtones-les-autorites-ukrainiennes-veulent-torpiller-la-russie-1045721337.html

 

[14]« Projet de loi sur les peuples autochtones en Ukraine, une «violation totale des normes européennes», Sputnik News, 14/06/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur :https://fr.sputniknews.com/20210614/projet-loi-sur-les-peuples-autochtones-en-ukraine-une-violation-totale-des-normes-europeennes-1045729972.html

 

« La présidence ukrainienne envisage de reconnaître le russe comme langue régionale », Les Observateurs.ch, 02/07/2019, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://lesobservateurs.ch/2019/07/02/la-presidence-ukrainienne-envisage-de-reconnaitre-le-russe-comme-langue-regionale/

 

[15] «Ukraine : l’aide américaine » , RAIDS n°417, avril 2021, p.39
 
[16] « Les cinq leçons du « fuck the EU ! » d'une diplomate américaine », Le Monde, 09 février 2014, consulté le 03/10/2021 : http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/09/les-cinq-lecons-du-fuck-the-eu-d-une-diplomate-americaine_4363017_3214.html 
 

[17] «Hunter Biden confirme avoir dépensé son argent en drogue et en alcool lorsqu’il travaillait en Ukraine », Sputnik News, 01/04/2021, consulté le 03/10/2021,disponible sur : https://fr.sputniknews.com/20210401/hunter-biden-confirme-avoir-depense-son-argent-en-drogue-et-en-alcool-lorsquil-travaillait-en-1045426098.html

 

MOREAU Xavier, «Bulletin N°17. Biden vs Poutine, 7 ans en Crimée, Industrie russe », Stratpol, 20/03/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur: https://www.youtube.com/watch?v=BGSj5k_wAkg

 

[18] Le général Qassem Soleimani, commandant de la force Al Qods, a été tué lors d’une attaque de drone le 3 janvier 2020.
 
[19]« La Turquie d’Erdogan, membre de l’Otan, veut fabriquer des armes avec la Russie, France Inter, 01/10/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-du-vendredi-01-octobre-2021 
 
[20] ibid 
 
[21] « La Turquie courtise Biden avec son offre de protéger l’aéroport de Kaboul », Le Journal de Montréal, 29/07/2021, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://www.journaldemontreal.com/2021/07/29/la-turquie-courtise-biden-avec-son-offre-de-proteger-laeroport-de-kaboul 
 
[22] Cette vision a été forgé lors de la période du Grand Jeu (1894-1907) par plusieurs géographes et théoriciens comme Sir Harold MacKinder qui est à l’origine de la théorie de l’Heartland qui considère l’Asie Centrale de cette manière.
 

[23]« Le chef des forces spéciales tadjikes rejoint l’Etat islamique », Le Monde, 29/05/2015, consulté le 03/10/2021, disponible sur : https://www.lemonde.fr/international/article/2015/05/29/le-chef-des-forces-speciales-tadjikes-rejoint-l-ei_4643102_3210.html

 

[24] HUSSON Jean-Pierre, « Russie: des T-72 pour combattre le terrorisme», RAIDS n°422, septembre 2021, p.60


09/10/2021
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